Les crimes des moutons

Du dimanche 17 octobre au lundi 1er novembre 1971, la vie des habitants d’une petite ville de province va être perturbée par la découverte, à une semaine d’intervalle, de deux cadavres. Un homme « que l’on pourrait croire muet tant il est économe de paroles, dont le regard témoigne d’une habitude et d’une habileté à sonder les cœurs pour en révéler les abîmes » se présente. C’est l’inspecteur Rigobert Sirois, un policier hors du commun qui, à l’aide des dix volumets à la reliure grenat de la Comédie Humaine de Balzac, réussira à élucider ces crimes.

Les crimes des moutons dont le titre est directement tiré d’une phrase de Balzac est avant tout un roman policier soutenu par une trame psychologique. L’œuvre de Balzac permettra de décoder le fonctionnement d’une communauté humaine et les faits tragiques qu’elle a générés. A l’origine conçu pour commémorer le bicentenaire de la naissance de Balzac, ce roman veut illustrer que les mots, quand ils ont la puissance que leur a insufflée l’auteur, ne se démodent pas.